Il y a 1 an Par rédaction Zoom2hits 437

Ce sondage vient d'être fait sur les Législatives Nationales en ville de Butembo, à quelques deux semaines des élections.

Il faut avouer que cette période est complexe en ville de Butembo, où, alors que les ambitieux candidats se prononçaient ici et là partout, pendant la campagne, environs 60% des ambitieux<< Nouveaux surtout>> ont disparu sous le radar et ce, au niveau National et Provincial. Un aspect lié peut être aux promesses non tenues de la part de leurs partis politiques.

Ceci étant, voici quelques élites qui ne cessent d'avancer tête haute en cette période de campagne afin de renforcer leurs positions. Ils sont repris selon leurs probabilités de chance.

MUHINDO KANZIRA JEAN-MARIE VIANNEY
Rare candidat député national autochtone de la ville de Butembo et du côté paternel et du côté maternel, il bénéficie d'un soutien non équivoque de plusieurs couches de la population: jeunes de toutes les confessions religieuses, anciens petits Séminaristes de Musienene... et le fait d'être sur la liste du RCD K-ML, l'un des plus grands  partis en RDC, donne l'impression qu'il est bien parti pour servir la communauté et la République.

REMY MUKWESO
Un candidat député National qui se fraye de plus en plus un passage. Bien que la candidat n'a pas un actif alarmant sur son temps passé en tant que Député National en remplacement de Nzangi, la population attend l'évaluer dans son propre mandat  

MBUSA NYAMWISI
Lear du parti RCD-KML, et coordonnateur de la campagne de FATSHI au Nord-Kivu,  la présence de Mzee comme candidat à la députation Nationale en ville de Butembo perturbe davantage les pronostics. Le candidat à un actif louable pour la population de l'est et mieux encore en ville de Butembo. Pour sa lutte continue dans la pacification de la région, le peuple valide  son profil pour arracher un siège.

MBINDULE  & CYRILLE
Le National Crispin Mbindule ne veut pas dire son dernier mot. Convaincu qu'il est en baisse de sa popularité en ville de Butembo pour son dernier mandat entaché de trahison de sa base à travers certaines de ses interventions, le candidat essaie de sauver la crise en injectant de capitaux considérables dans sa campagne , bien que cela soit perçu comme un cadeau empoisonné par nombreux, il renforce sa position.

CYRILLE est dans la même position que son challenger, à la différence qu'au-delà des visibilités du candidat, on le trouve moins en contact avec la population, ce qui sème un doute chez nombreux électeurs ne sachant pas interpréter ce comportement.
  
 KATASOHIRE
Le  soutien qu'elle a obtenu officiellement de l'Eglise de Sion a poussé tous les autres chrétiens à ne plus la soutenir. Mais également, le BUREC est toujours pris par une large opinion publique en ville de Butembo pour un  parti des Versatiles et des gens prêts à sacrifier le peuple pour ses intérêts, sans oublier le fait pour Julien d'avoir qualifié le peuple de moyen-âgeux et d'avoir affirmé qu'il ne fera jamais l'opposition pousse les bubolais  à réaliser qu'il n'incarne pas beaucoup de valeurs.

 Tembos YOTAMA 
Son bilan mitigé à l'Assemblée Nationale et le fait d'avoir caché le logo de son parti et/ou regroupement politique sur ses affiches a poussé l'opinion publique à penser qu'il roule pour des gens moins sûrs. L'on peut le remarquer dans son tâtonnement en cette période électorale,

 Rose TUOMBEYANE
Brave dame pour qui, le fait d'avoir refusé d'être sur la même liste que Tembos YOTAMA, a réduit sensiblement ses chances de gagner un siège en ville de Butembo. L'aspect de liste jouant un rôle prépondérant dans cette lutte électorale.

Cathy FURAHA
Min nationale de la Culture, arts et patrimoine, elle aurait des atouts pour gagner un siège
Mais le fait pour l'UNC de Vital KAMERE de se retrouver dans un même regroupement avec Eugène SERUFULI NGAYABASEKA a amené le peuple à se méfier des candidats de l'UNC.
Mais également la liste de l'UNC à Butembo est constituée des personnes qui étaient opposées dans un dossier et frise la banalisation du mal. Cathy Furaha devra prendre aussi en considération le fait que l'opinion publique l'accuse d'avoir un bilan honteux à Butembo quant à son ministère.

KIZA OMER
Accusé de viol sur mineure et condamné à des années de prison, le casier judiciaire du candidat précède ses tentatives de reconstitution. Certains de ses partisans pensent à une calomnie ou conflit politique, par manque de courage d'accepter les faits imputés à l'ancien Bourgmestre de Bulengera. A l'heure où la population se méfie de toute manipulation de faveur, Kiza Omer est en mauvaise posture.